Décédé en 2006 à 83 ans, Raymond Devos était un humoriste adepte des jeux de mots, dont il faisait parfois tout un sketch. En voici quelques-uns.
Chaque fois que mon percepteur revenait, je payais un impôt sur le revenu.
En général, ceux qui font des généralités sont des cons.
Il déteste à tel point les étrangers que, lorsqu'il va dans leur pays, il ne peut plus se supporter.
Je crois à l'immortalité et pourtant je crains bien de mourir avant de la connaître.
Je regarde la carte des vins pour éviter les bouchons.
Le flux et le reflux me font marée.
Le rire est une chose sérieuse avec laquelle il ne faut pas plaisanter.
Mon pied droit est jaloux de mon pied gauche. Quand l'un avance, l'autre veut le dépasser. Et moi, comme un imbécile, je marche !
Quand on s'est connus, ma femme et moi, on était tellement timides tous les deux qu'on n' osait pas se regarder. Maintenant on ne peut plus se voir.
Si l'on peut trouver moins que rien, c'est que rien vaut déjà quelque chose.
Si tu étais plus belle, je me serais déjà lassé. Tandis que là, je ne m'y suis pas encore habitué.
Un jardinier qui sabote une pelouse est un assassin en herbe.
J'ai toujours réussi à rater tous mes examens.
Je suis adroit de la main gauche et je suis gauche de la main droite.
Un ministre, ça ne se vend pas ! Ca s'achète parfois ! Mais ça ne se vend pas !
Ne rien faire, ça peut se dire. Ca ne peut pas se faire !
Je connais un critique qui est en même temps auteur... ce qui le met en tant qu'auteur dans une situation critique !
Je préfère glisser ma peau sous des draps pour le plaisir des sens que de la risquer sous les drapeaux pour le prix de l'essence...
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